
Tout début des années 80,
Le trio fondateur du Bataclown donne des spectacles, certes...
mais Anne-Marie, Jean-Bernard et Bertil cheminent aussi sur les terrains de l’improvisation clownesque : l’acteur-clown se nourrit de la situation présente, donne à voir ce qu’il ressent, s’appuie sur ses doutes, ses joies de l’instant, pour rebondir et jouer.
Viennent les premières aventures : ils improvisent à la sortie des congrès, dans les halls.
En attendant le moment de « chausser le nez », curieux du monde et de la vie, ils s’installent dans le public « en civil » pour écouter les conférences... écoute active des contenus théoriques mais aussi du vécu des participants, des émotions bridées, des non-dits parasites ! Pour des improvisateurs, le terreau est fécond. Les clowns s’en saisissent.
Les congressistes, sortant de la plénière, trouvent dans le hall un miroir décalé, fascinant, de ce qu’ils viennent de vivre à l’intérieur. La pratique de l’intervention sociale « clownesque » pointe son nez rouge.
En 1984,
Un « roi » décide de les inviter à sa table : les clowns sont conviés à la tribune pour donner leur point de vue sur la table ronde qui vient de se tenir !
Succès : deux siècles après leur disparition, les « Fous du Roi » sont de retour.
Au début des années 90, la compagnie Victor et Rosalie s’associe au Bataclown. Chemin faisant l’équipe l’élargie.
En 2015, les Clownanalystes du Bataclown fêtent leur 2500e Clownanalyse.
L’historique du Bataclown