Les histoires de clown, celles qui nous touchent, nous fascinent et nous font rire, sont - comme tout récit théâtral - des dramaturgies qui obéissent sans doute à des règles de structures du récit. Ces “règles” n’ont pas encore été - à ma connaissance - l’objet de recherches théoriques. Bien sûr, je ne prétends pas le faire dans le cadre de cet article, mais je voudrais donner quelques hypothèses en me basant sur mon expérience et sur quelques lectures.
Il s’agit au fond de prendre au sérieux la dramaturgie des clowns ! Que cela soit dans des stages ou au spectacle, nous (en tant que public) percevons facilement les enjeux, rebondissements et chutes, comme des histoires tragiques, et nous sentons bien que le clown nous apporte, à nous les humains, de grandes leçons de vie. Mais les ressorts intimes de ces histoires restent le plus souvent confus.