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La langue du jeu, jeu de la langue

Ou jouer la langue

Annie Guerineau-Jomelli (psychanalyste et clowne)

« Clown, clowns : archétype et formes ». Tel est l’intitulé du Séminaire. En fait, je ne l’ai vraiment vu qu’après avoir écrit ces quelques lignes, mais je l’avais entendu… C, grand clown, avec une majuscule, et au singulier ; c, petits clowns, avec une minuscule, et au pluriel. Et puis « archétype ». Si je m’en tiens à la définition du Petit Robert : « type original, primitif, idéal, qui sert de modèle, prototype ». Terme repris par Jung, qui l’associe à des symboles primitifs appartenant à ce qu’il appelle l’inconscient collectif. Ne le prenez pas mal !… Mais l’archétype est un concept qui me parle peu ; je ne sais trop quoi en faire. Il me paraît trop marqué, je préfère donc, pour ce qui est du clown, me dégager d’une marque. Y a-t-il un clown idéal , modèle de référence ? Je ne crois pas… Sauf à penser peut-être ce grand Clown, comme un lieu métaphorique, lieu fondateur sur lequel les petits clowns s’appuient et trouvent par là leur légitimité du titre de clown. Mais est-ce un titre ? un statut ? Je vais donc plutôt vous parler des formes, des formes diverses que peut prendre le petit clown… À quoi donc le reconnaît-on ? Comment est-il reconnu, à la fois par le public et par les autres clowns ?