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Clowne post-féministe…

Comme des ondes « Herts »iennes…

Interview de Laura Herts par Myriam Andréoletti

Laura Herts
Laura Herts
Impressionnante la Nana ! Elle se jette à l’eau avec… allégresse ! Laura Herts (ça rime ? non ?) s’est lancée dans le clown, très jeune, côté rue. "J’avais envie de voyager, de visiter l’Europe. Je faisais des spectacles de rue pour payer mon voyage. Et petit à petit ça a grandi en moi.. A force de voir que c’était quelque chose que je faisais avec beaucoup de plaisir, que ça devenait mon obsession principale : j’ai décidé d’apprendre…" Avec son bel accent américain, elle se lance avec spontanéité dans le récit de son parcours : Paris l’école Jacques Lecoq, puis Philippe Gaulier, Bruxelles et l’école Saïdi Lassaad. Aujourd’hui elle tourne dans le monde entier, de salles en salles, parfois encore en rue : Festival Internacional de Pallasses en Andorre1, Roso da Terra au Brésil, Théâtre Tuearkhangelsk en Russie… et en France bien sûr, où elle vit aujourd’hui. Ses spectacles ? Electric Lazy Land, Won Woman Show et le p’tit dernier - création printemps 2004 - Shooting Stars. Des noms américains oui ! car… "ça sonne mieux dans mon cœur !" dit-elle en riant.

J’ai pu voir deux de ses spectacles dans un festival, découvrir une clowne pleine d’énergie, d’une très brillante gestuelle, aimant s’amuser avec les costumes, avec l’outrance et la fantaisie chères à Django Edwards, une de ses références clownesque avec… Slava Poulounin. "J’aime ces deux extrêmes. Ils sont complémentaires. J’aimerais avoir les deux en clown : la poésie, la subtilité, la lenteur de Slava, et la folie de Django."
Alors ? Comment crée-t-elle ? Ses trois dernières créations comment les a-t-elle imaginées ? Quelle écriture, quelle mise-en-scène, quelle forme ?