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Publications

Culture Clown n°12

Décembre 2006

Le clown et l’imaginaire
Numéro spécial
J.C.C : Les Journées de Culture Clown

  • SOMMAIRE

    Décembre 2006

    Le clown et l’imaginaire

    Numéro spécial J.C.C : Les Journées de Culture Clown

    Ce N° est ÉPUISÉ !

    SOMMAIRE n°12

    • Édito : Numéro spécial JCC !
    • Le rapport du clown à l’imaginaire (J.B. Bonange)

    Contrepoints

    • L’évidence du jeu et la quête du clown. (S. Martin)
    • Donner à voir l’empathie de l’humain. (J.L. Bosc)
    • Tomber, changer, rêver. (B. Sylvander)
    • Jouer - dé-jouer - être joué. (A. Guérineau-Jomelli)

    Forum 1 - En formation

    • La rencontre de l’objet. (A-M Bernard)

      - A la rencontre de l’imaginaire sensoriel. (T. Heyndericks)

    • Disponibilité et émergence de l’imaginaire. (O. Grippon)
    • Compte-rendu du débat du forum 1. (I. Nalet)

    Forum 2 - En création

    • L’univers clownesque et le processus créatif. (Y. Dagenais)
    • Comment la création clowne peut-elle rendre humain ? (B. Sylvander)
    • Laisser le clown s’emparer de nous. (J.L. Bosc)
    • Compte rendu du débat du forum 2. (B. Sylvander et Thierry Le Tellier)
    Bouillon (Pascale Gondebeaud) & Garbure (Myriam Andréoletti)</center

    Forum 3 - En intervention sociale

    • Le jeu du visible et de l’invisible. (J.B. Bonange)
    • L’hôpital, un formidable terrain de jeu. (H. Gustin)
    • Le clown en intervention interculturelle. (J.P. Besnard)
    • Compte rendu du débat du forum 3. (P. Gondebeaud)

    Conférence de clôture

    • La métaphore qui glisse dans le réel. (J.P. Klein)
  • Edito

    Numéro spécial JCC !

    Jean-Bernard Bonange
    Jean-Bernard Bonange
    Les premières Journées de Culture Clown ont eu lieu les 16 et 17 septembre derniers à Boé (près d’Agen). Près d’une centaine de passionnés du clown se sont retrouvés pour ce premier colloque organisé par le CRCC (Centre de Recherche sur le Clown Contemporain, éditeur de Culture Clown) avec l’aide de l’association Clownenroute (implantée en Lot et Garonne). Comme nous l’avions annoncé, ce numéro rassemble les textes des JCC (conférences, forum et débats) sur le thème "le clown et l’imaginaire". Les auteurs se sont attachés à rendre compte de leurs pratiques du clown (que ce soit en formation, en création ou en intervention) à partir des questions posées dans le texte d’invitation ci-contre.

    Ce dossier témoigne des profondes convergences qui sont apparues lors des JCC entre les participants qui, même s’ils viennent d’horizons différents, s’accordent sur ce que représente le personnage du clown et le sens qu’il prend dans leurs pratiques et dans leurs vies. Le plaisir de se retrouver ainsi autour du clown a sans doute atténué les divergences. La confrontation doit s’élargir et le débat se poursuivre, c’est la fonction de cette revue. Et nous invitons nos lecteurs a donner leur point de vue.

    Bien sûr, l’écrit ne peut rendre compte de tous les échanges informels qui ont eu lieu, ni des interventions stimulantes des clowns mais vous trouverez, dans notre encart central Le Bouillon, des échos des JCC dans les messages envoyés par des participants qui font déjà des suggestions pour de futures JCC !

    Le rapport du clown à l’imaginaire
    Le clown est, à la fois, en contact direct et sensible avec la réalité présente qui l’entoure et en connexion avec l’imaginaire qu’elle éveille en lui. A ce titre, il est un paradoxe vivant ! Ni réaliste ni fou, le clown - tel le funambule sur son fil - engendre une étrange et délicieuse incertitude. Il occupe ainsi une place particulière dans le monde du théâtre et son regard oblique sur le monde nous intéresse.
    L’acteur qui incarne le clown se trouve alors confronté à une double attitude d’écoute : être en prise sur le concret de l’ici-et-maintenant et laisser advenir un jeu révélateur des dimensions imaginaires de la situation. Mettant en jeu plusieurs niveaux de signification, le clown se place à la rencontre du poétique et du politique, nous disant ainsi beaucoup sur notre réalité humaine et sociale.
    Comment ne pas s’enfermer dans un seul registre de présence au monde et articuler dans un même acte la réalité et la fiction ? Comment les acteurs clowns travaillent-ils cette double face de l’authenticité ? Comment développer cette liberté de jeu, faite de contrôle et de lâcher-prise, dans l’improvisation et la dramaturgie ? Comment assumer création fixée et vérité du personnage dans l’instant ?
    Les orateurs invités - acteurs, metteurs en scène, formateurs, psy. - confronteront leurs points de vue sur ces questions et débattront avec les participants.


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  • Contrepoints

  • L’évidence du jeu et la quête du clown

    Un espoir de liberté

    par Serge Martin

    miss Garbure
    avec Serge Martin
    miss Garbure avec Serge Martin
    Quand nous avons créé la revue Culture Clown en 2000, nous avons demandé à Serge Martin d’en être le parrain. Il a accepté et, même si cela est resté confidentiel, son parrainage symbolique nous a donné du cœur à l’ouvrage. Son travail sur le Clown, le Bouffon, le Fou du roi nous avait beaucoup apporté et inspirés. Nous apprécions sa rigueur et sa simplicité, son expérience et sa recherche. Nous apprécions l’homme et l’artiste, acteur, auteur, metteur en scène, formateur... Alors, tout naturellement, nous avons fait appel à lui pour assurer la conférence d’ouverture des premières Journées de Culture Clown. Et j’ai grand plaisir à l’accueillir dans cette rencontre de passionnés du clown et à lui donner la parole...
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  • Donner à voir l’empathie de l’humain

    Voir avec les yeux du clown

    par Jean Luc Bosc

    Mon intervention est risquée pour trois raisons ! Celle de parler du clown devant une assistance de clowns. Deuxième danger : je suis autodidacte et je n’ai aucune référence si ce n’est ma pratique du clown depuis 10 ans. Et enfin troisième danger : ce soir je joue ! (applaudissements) Autodidacte, je n’en ai aucune gloire. A la fin de ma classe de "3ème", le conseil d’orientation décide que la voie littéraire est bouchée et m’oriente vers les filières scientifiques. Il m’a fallu 10 à 15 ans pour revenir à ce pour quoi j’étais fait... Ce que j’ai compris du clown ? Il y a 10 ans, une décision : le maquillage, les grosses chaussures, le rire, Laurel et Hardy et Charlie Chaplin.... On a fait beaucoup d’erreurs, puis un jour à force de travail et d’essais, on a su que "c’était cela"... Ca fait du bien...
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  • Tomber, changer, rêver

    On rêve soudain qu’un autre monde est possible

    par Bertil Sylvander

    Bertil Sylvander
    Bertil Sylvander
    Voici comment j’ai interprété cet exercice du contrepoint : il s’agit de chanter une petite mélodie, en contrepoint de l’air principal (les mots de Serge), qui donne un point de vue décalé, complémentaire et qui le mette en valeur . J’ai apprécié à sa juste valeur la conférence de Serge. Je l’ai appréciée car il nous a parlé de la vie et de la scène. Pourquoi aimons nous tant le clown ? Parce qu’il est quelqu’un qui vit intensément, qui, de ce fait, nous révèle des choses importantes de la vie et nous aide à la changer. Serge peut nous parler ainsi parce que sa parole est crédible : sa longue expérience du clown l’y autorise. J’ai retenu pour ma part trois mots qui m’ont touché, dans son propos : les mots tomber, changer et rêver...
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  • Jouer-Déjouer-Etre joué

    par Annie Guérinau-Jomelli

    Lili (Isabelle Henriot) aux JCC
    Lili (Isabelle Henriot) aux JCC
    J’ai décidé de vous parler à bâtons rompus... Intervenir en contrepoint supposerait certes de développer les propos de Serge Martin. Mais au moment où j’écris, je ne les ai pas encore entendus, et du coup je vous donne mon point - mon contrepoint de vue, depuis ma contrée : la psychanalyse. Car contra, c’est contrée, à la fois "du même, de la proximité et de l’opposition". Psychanalyste, c’est mon métier, le statut qui m’est donné sur ces feuillets, et clowne par ailleurs, j’essaye d’en avoir… du métier… Longtemps, j’ai clivé les deux lieux, car je craignais les représentations imaginaires suscitées par l’un ou l’autre lieu. Et puis, peu à peu, le clivage est tombé. Il a disparu. Mes collègues psychanalystes ont fait un accueil chaleureux au clown que j’ai pu montrer ou jouer (lors de leurs colloques). Mais… je ne suis pas encore bien sûre de l’accueil ouvert du clown à la psychanalyse...
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  • Forum 1 - En formation

  • La rencontre de l’objet

    Une voie de passage du réel à l’imaginaire

    par Anne-Marie Bernard

    Anne-Marie Bernard
    Anne-Marie Bernard
    Le clown et l’imaginaire dans la formation... Me voilà engagée dans ce challenge. Je suis moins à l’aise dans cet exercice qu’en improvisation ou dans la discrétion de l’animation, laboratoire d’aide à la création … J’ai choisi de réfléchir et d’écrire sur le processus d’expression de l’imaginaire à travers un atelier avec objets dans un stage "à la découverte de son propre clown"...
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  • A la rencontre de l’imaginaire sensoriel

    Découvrir ce que je n’avais pas imaginé de moi-même

    par Thierry Heyndericks

    Thierry Heyndericks
    Thierry Heyndericks
    Je parlerai en premier lieu de la personne, de l’humain. Derrière le clown, il y a l’actrice ou l’acteur ; derrière l’actrice ou l’acteur, il y a la personne avec ses idées, ses pensées, ses modes de représentations, son imaginaire. Souvent elle est identifiée à cela. Il va falloir créer les conditions qui l’amène à rencontrer son sentiment d’existence. Une fois ces préalables installés, nous abordons le travail de l’imaginaire à partir d’un acte concret perceptif...
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  • Disponibilité et émergence de l’imaginaire

    Le travail du clown dans la formation de travailleurs sociaux

    par Odile Grippon

    Odile Grippon
    Odile Grippon
    Un collègue formateur m’a raconté l’anecdote suivante. Un étudiant éducateur travaillait dans un foyer pour adolescents. L’un d’eux fuguait dès qu’il en avait l’occasion et, à chaque fois, les éducateurs couraient derrière lui dans le parc : c’était l’horreur, l’angoisse permanente, il fallait toujours avoir l’œil sur lui ! Un jour, un éducateur sortit à sa suite, en courant pour le rattraper. Ils couraient depuis un moment tous les deux quand le jeune garçon s’arrêta essoufflé. L’éducateur passa devant lui et lui lança : "alors, le footing ? c’est fini pour aujourd’hui ?". Cette réflexion surprit bien entendu l’adolescent et désamorça le rapport de force qui s’était installé entre l’équipe éducative et lui ; ils rentrèrent ensemble au foyer en discutant tranquillement.

    Bien sûr cette attitude n’a pas résolu la question des fugues de façon magique, mais elle a pu introduire un élément nouveau dans les réponses apportées par les éducateurs. L’adulte a surpris le jeune tout en se surprenant lui-même : nous sommes là bel et bien dans un rapport à l’imprévu que vivent les travailleurs sociaux au quotidien avec la nécessité qui l’accompagne de réinventer constamment des réponses nouvelles aux comportements répétitifs des enfants, adolescents ou adultes qu’ils accompagnent.
    Cette anecdote évoque pour moi le clown et l’improvisation : nous y retrouvons le décalage et la surprise qu’offre le personnage. C’est pour cette raison que j’ai eu envie dans mon parcours de transmettre le travail du clown aux étudiants éducateurs et autres travailleurs sociaux...


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  • Compte-rendu du débat du Forum 1

    Le clown et l’imaginaire en formation

    par Isabelle Nalet

    Difficile de rendre compte de la richesse des contenus échangés et de la poésie qui a caractérisé les échanges pendant ce forum après les interventions des trois orateurs. Anne-Marie Bernard s’est centrée sur l’articulation du réel et de l’imaginaire dans le rapport au concret des objets. Thierry Heyndericks s’est centré sur le rapport au concret dans la perception du corps. Odile Grippon a témoigné sur le concret du contexte institutionnel : elle travaille auprès d’étudiants qui ont choisi ce travail parmi d’autres propositions, sans être demandeurs au départ...
    Isabelle Nalet (rapporteur), Odile Grippon, Anne-Marie Bernard, Véronique Bogino (modératrice), Thierry Heyndericks
    Isabelle Nalet (rapporteur), Odile Grippon, Anne-Marie Bernard, Véronique Bogino (modératrice), Thierry Heyndericks

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  • Forum 2 - En création

  • L’univers clownesque et le processus créatif

    L’imaginaire ne fait pas le travail !

    par Yves Dagenais

    Yves Dagenais
    Yves Dagenais
    Le clown et l’imaginaire… ? Le clown imaginaire… ? L’imaginaire clownesque… ? L’imaginaire du clown… ? de l’acteur… ? Voilà bien des questions. C’est bien, les questions… Faudrait peut-être répondre ? Mais répondre à une question équivaut à affirmer une vérité. A moins d’y mettre des points d’interrogation en fin de paragraphe. C’est ce que je ferai. Car tout ce que j’écrirai sera l’objet d’un doute permanent. C’est bien, le doute. Ça maintient la volonté de chercher, d’errer...
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  • Comment la création clowne peut-elle rendre humain ?

    De l’imaginaire à l’imaginal

    par Bertil Sylvander

    Qu’est ce qui se joue en nous, quand on va au théâtre ? Pourquoi y allons nous ? Pour quoi ? Se changer les idées ? (fonction distraction), mais aussi parfois et pour certains d’entre nous, pour prendre le risque d’aller à l’essentiel ? (fonction création). La représentation théâtrale peut ainsi avoir ces deux fonctions, d’ailleurs pas exclusives l’une de l’autre. Nous avons le choix entre nous protéger contre le risque et nous le faire rencontrer, entre s’endormir (parfois bien utile) et se réveiller (souvent vital). Cette communication voudrait approcher ces questions, à travers la fonction de l’imaginaire dans la création théâtrale. Je partirai, comme souvent, de l’exemple vécu d’une création clown qui m’a touché, je citerai aussi des moments du spectacle auquel nous avons assisté lors du colloque, puis j’essaierai de comprendre pourquoi ces moments touchent juste, qu’est ce qu’ils touchent en nous ? Et enfin, je propose de montrer que pour comprendre comment l’imaginaire remplit cette fonction essentielle, on peut invoquer le concept utile et éclairant d’"imaginal "...
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  • Laisser le clown s’emparer de nous

    par Jean-Luc Bosc

    Jean-Luc Bosc
    Jean-Luc Bosc
    Il me paraît important en préambule de noter que ma découverte du clown de théâtre s’est faite de façon empirique, au fur et à mesure des années d’expériences, de créations et qu’il n’est pas, dans mon cas, le résultat de l’application d’une méthode ou de la reproduction de l’enseignement proposé par une école ou un conservatoire...
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  • Compte-rendu du débat du forum 2

    Le clown et l’imaginaire en création

    par Bertil Sylvander et Thierry Le Tellier

    Après les trois interventions de Yves Dagenais, Jean-Luc Bosc et Bertil Sylvander, le débat s’est engagé entre les conférenciers et les participants, tous à des degrés divers engagés dans la création. On s’aperçoit après coup que les échanges sont passés par trois grands thèmes très complémentaires, au fond, de la problématique de la création en clown : la place de l’imaginaire dans le processus de création, l’imaginaire comme culture partagée, l’imaginaire comme espace de liberté au sein de la contrainte...
    Jean-Luc Bosc, Berti Sylvander, Simon Descarpentries (modérateur) et Yves Dagenais
    Jean-Luc Bosc, Berti Sylvander, Simon Descarpentries (modérateur) et Yves Dagenais

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  • Forum 3 - En intervention sociale

  • Le jeu du visible et de l’invisible

    Le double ancrage de l’intervenant clown

    Jean-Bernard Bonange
    avec “Mr Bouillon”
    (Pascale gondebeaud)
    Jean-Bernard Bonange avec “Mr Bouillon”(Pascale gondebeaud)

    par Jean-Bernard Bonange

    Cela fait plus de 25 ans qu’en tant que clown, je pratique l’intervention sociale sur de multiples terrains. Avant de présenter des exemples sur la place de l’imaginaire en clownanalyse (qui n’est pas une "psychanalyse par le clown" comme certains l’ont parfois entendue mais une pratique d’intervention des clowns dans les réunions d’organisations), je propose de repérer ce qui fait la spécificité de l’intervention sociale des clowns. Car ce Forum peut être l’occasion de dégager des exigences communes reliant la grande diversité de nos pratiques...
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  • L’hôpital, un formidable terrain de jeu

    Préserver l’univers du clown

    par Hélène Gustin

    Colette Gomette (Hélène Gustin)
    Colette Gomette (Hélène Gustin)
    Le Rire Médecin (association de clowns professionnels intervenant en milieu hospitalier) existe depuis 15 ans. Il a été fondé à Paris par Caroline Simonds. Personnellement, je travaille dans la compagnie depuis 10 ans déjà ! Je n’ai pas vu le temps passer ! Je suis "Grofesseur Colette Gomette". Pourtant, j’ai hésité avant de passer l’audition : j’avais très peur du côté animation, "clown balloon", je craignais de faire plus de l’animation qu’un vrai travail artistique. Finalement, l’audition est venue à moi et j’ai été prise, embarquée dans l’aventure artistique et humaine. J’ai été très impressionnée par la qualité de travail des clowns du Rire Médecin. J’ai rencontré une équipe exigeante, humble, joyeuse, solidaire et chaleureuse...
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  • Le clown en intervention interculturelle

    Des possibilités insoupçonnées de communication

    par Jean-Pierre Besnard

    La "clownmunication"
    Exemple en stage franco-indien
    La "clownmunication"- Exemple en stage franco-indien
    Au fil des années, en travaillant et en jouant le clown, ici et ailleurs, avec Caravane Théâtre, j’ai aperçu, dans cette "culture clowne", comme l’exaspération d’un système de communication en trois étapes. Parce que être clown ou communiquer, pour moi, c’est la même chose. Et ce qu’on peut appeler la "clownmunication" est encore plus évidente quand on l’étudie dans un contexte interculturel, là où les différences et les ressemblances entre les individus et les cultures mettent davantage en évidence les mécanismes de la communication. Ces étapes sont donc bien plus visibles quand on les expérimente par et avec le clown : "Identité et altérité" qui consiste à se rencontrer soi-même (se découvrir, s’accepter…) et rencontrer l’Autre "La clownmunication" : montrer, dévoiler et comprendre ses propres systèmes culturels et ceux des autres "Le clowning" comme médiation interculturelle qui est l’étape où on apprend à interagir dans et sur la culture de l’autre pour aller vers une transformation et vice versa. Se transformer soi-même. Revenir (transformé) dans son propre système et y apporter des changements. Dans chacune de ces étapes, l’imaginaire tient une place prépondérante, indispensable, constitutive...
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  • Compte rendu du débat du Forum 3

    Le clown et l’imaginaire en intervention sociale

    Intervention des “Elles du Clown” dans le Forum 3
    Intervention des “Elles du Clown” dans le Forum 3

    par Pascale Gondebeaud

    Suite aux interventions de Jean-Bernard Bonange, d’Héléne Gustin et de Jean-Pierre Besnard, l’échange s’est ouvert sur la pratique sociale des clowns, en particulier sur les conditions et les limites de l’intervention. Deux thèmes ont été abordés au cours de ce débat : celui de la commande qui légitime la présence du clown intervenant social et celui du rapport entre la personne de l’acteur et le personnage de fiction qu’est le clown...
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  • Conférence de clôture

  • La métaphore qui glisse dans le réel

    Le clown dit l’imaginaire en direct

    par Jean-Pierre Klein

    Jean-Pierre Klein>
    Jean-Pierre Klein
    Voici ce qui était écrit dans la lettre d’invitation aux JCC que j’ai reçue : "Rappel de notre demande pour ta participation : conférence de clôture donnant ton point de vue sur le thème "le clown et l’imaginaire" et sur les débats qui se seront déroulés pendant le W.E... Nous te recommandons de nous remettre, lors des JCC, le texte de ton intervention saisi sur disquette." Si j’ai bien compris, il me faut donc fournir d’avance un texte né de ce que j’ai pu entendre ce week-end. Ce qui m’est recommandé est ainsi d’anticiper ce qui va surgir inopinément. J’ai beau être pré-voyant, j’ai beau une fois par semaine faire mes prévisions au marché du coin, j’ai beau avoir passé une partie de ma carrière dans la prévention, je dois dire que ce n’est qu’avec difficulté que je vais essayer de combler cette brèche espace-temps. Alors voici ce que j’ai prévu de dire en prétendant, pré-tendant c’est-à-dire tendre en avant, s’attendre à tendre, en prétendant donc que ce que je vais dire vient de mes réactions à ce que vous avez dit. Mais, comme le dit Serge Martin, le clown comme le comédien recrée à chaque fois comme la première fois. Je vais donc recréer la première fois que j’ai préparé cette intervention. Il faut quand même avouer que je l’ai largement complétée à la lueur de ces jours passés ensemble...

    On a utilisé cette métaphore à propos du clown : il inspire un espoir de liberté. Je vous propose donc, avant d’expirer, d’inspirer tous cet espoir.
    A mon signal : 1,2,3, inspirez !
    On a utilisé cette métaphore à propos du clown : il inspire un espoir de liberté. Je vous propose donc, avant d’expirer, d’inspirer tous cet espoir. A mon signal : 1,2,3, inspirez !

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